Le surentraînement nous guette tous, particulièrement dans les sports d’endurance.
Surentraînement ? Voyez ça comme la version « sportive » du burnout.
Cela se traduit par :
- Un manque de progression.
- Une perte de motivation.
- De l’épuisement.
- Des troubles du sommeil.
- Des sautes d’humeur (demandez à votre conjoint(e) !).
- Un affaiblissement de votre système immunitaire (avec le covid-19 ce n’est VRAIMENT pas une bonne idée…).
- Des blessures…
Voici donc 6 étapes indispensables pour vous aider à l’éviter, continuer à progresser et atteindre vos objectifs !
1. Connaissez votre histoire !
D’où venez-vous ? Où allez-vous ? Par quoi êtes-vous passé (performances, challenges, blessures…) ?
Analysez votre parcours avant de décider de votre prochain objectif et de votre charge d’entraînement.
Quel volume êtes-vous capable d’absorber ? Quels sont vos points forts ? Points faibles ? Récupérez-vous facilement des séances difficiles ? Quels types d’entraînement aimez-vous le plus ? Le moins ?
Prenez le temps de faire le point et de répondre à ces questions. Ensuite, partagez votre histoire avec votre coach.
2. Apprenez comment votre corps réagit au cycle stress-repos-adaptation
Passez un peu de temps à étudier la physiologie du sport. C’est théorique, certes, mais avoir une connaissance de base permet d’éviter bien des erreurs.
Découvrez aussi comment VOUS réagissez personnellement. Autrement dit, passez de la théorie à la pratique. Nous sommes tous différents, se connaître est une des clés du succès !
Enfin, assurez-vous que votre coach possède une connaissance poussée dans ce domaine. Imaginez un mathématicien qui ne sait pas compter…
3. Élaborez ou obtenez un plan d’entraînement perso
Pour être efficace et sûr, votre programme doit tenir compte de vos besoins particuliers : entraînement, récupération, nutrition, technique, mental, composition corporelle, altitude, chaleur, etc.
Vous êtes unique et avez des besoins qui vous sont propres. Aussi, si votre plan fonctionne aujourd’hui, ce ne sera pas nécessairement le cas dans 1 an. Vous progressez, vous vous adaptez… votre programme aussi doit changer !
4. Observez votre réaction aux entraînements
Votre préparation se déroule-t-elle comme prévu ? À quelle vitesse récupérez-vous de vos séances ? L’augmentation de la difficulté globale est-elle appropriée ? …
Pour répondre à ces questions, utilisez à la fois des indicateurs objectifs (fréquence cardiaque (FC) à l’entraînement, FC au repos, variabilité de FC…) ET subjectifs (effort perçu, santé, motivation, énergie…).
Analysez (éventuellement avec l’aide de votre coach) ces différentes observations pour obtenir un aperçu précis de votre réaction aux entraînements et surveiller votre état de progression, fatigue, etc.
5. Communiquez honnêtement avec votre coach
Atteindre vos objectifs est un travail d’équipe. Parlez, écoutez, apprenez. Plus vous communiquez avec votre coach, plus celui-ci peut vous aider efficacement.
Aussi dites-lui quand une séance est trop difficile ou peu amusante. Il ne peut correctement vous aider que si vous êtes totalement transparent avec lui.
Prenez le temps de lui donner des retours aussi précis que possible. Vous vous aiderez vous-même !
6. Veillez à vos fondations !
Votre performance est comme un immeuble. Pour aller haut vous avez besoin de bonnes fondations. En endurance cela se traduit par une base aérobie solide.
Au fur et à mesure que vous progressez, vous avez besoin de renforcer ou de rafraîchir ces fondations.
Dès lors, retournez-y régulièrement. Que ce soit après une compétition importante, pendant l’intersaison, avant de démarrer la préparation d’un nouvel objectif…
C’est aussi une très bonne façon de diminuer le stress causé par un entraînement intensif et de pouvoir « souffler » un peu tout en continuant à investir dans votre performance.
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Bon entraînement !